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mercredi 2 décembre 2015

Marché-Parlé

Je viens de poster mon 6ème marché-parlé sur Mixcloud (je parle trop, j'ai dépassé le quota de Soundcloud) et donc vu que ça fonctionne comme des articles mais beaucoup plus spontanés et décousus je vais vous en parler brièvement si vous voulez m'écouter parler.

vendredi 27 novembre 2015

L'amour du voyage - Astuces, conseils, stages...

Bonjour à toutes et à tous !



Je compte parler des différents moyens possibles pour partir à l'étranger en voyage, stage, coopération internationale sans trop de moyens... et pour cela je vais commencer par citer une personne du forum de l'Originale, BatVador ou Adèle de son prénom.
Cette jolie dame a fait plusieurs podcast audio sur les voyages et les différentes façons de voyager que tu peux écouter en cliquant ici-même !

Donc je suis allée à une conférence à l'université où 5 personnes ont partagé leur façon de voyager, leurs expériences de voyages et ils ont abordé des techniques que je veux absolument partager avec vous autres ! (C'était pas mal axé sur les actions à l'étranger de bénévolats plutôt que de voyages playa et farniente dans un hôtel à Miami).
Tout d'abord je parle de voyages et non pas de vivre à l'étranger donc d'une durée moyenne de 2 semaines à 12 mois. Ensuite petite introduction de pourquoi j'ai envie de vous partager tout ça :

mardi 24 novembre 2015

Dernière missive

Conseil de fond sonore

Mon cher ami,

Je suis fatiguée, cela ne peut plus durer. Vous ne connaissez pas ma peine, vous ne vous êtes jamais demandé ce que je pouvais bien ressentir sous mon corset trop serré. Certes je suis toujours aimable en votre compagnie, j’étais et je resterais une dame respectée et respectable aux yeux de tous mais avec vous je ne peux plus continuer.
Je ne suis plus de celles que vous faites espérer, de celles qui s’émerveillent de vos yeux noirs et de vos belles paroles. Je ne suis plus de celles qui sont convaincus d’être unique même en voyant les autres ingénues autour de vous. L’ai-je été un jour je me le demande. Nous avions quelque chose de particulier, nous avons partagé des moments qu’il est indéniable de ne pas reconnaitre comme significatifs. Vous me fatiguez à jouer sans cesse, à nier vos sentiments et votre attachement à ma personne. Vous souhaitez jouer?

mardi 17 novembre 2015

Un amour enneigé

Je marchais seule dans la neige, il faisait nuit noire et personne n'était de sortie. Il était minuit passé mais je restais dehors, je ne voulais pas rentrer m'enfermer, je ne voulais pas m'arrêter de marcher. Je n'étais pas bien, je n'étais pas mal, j'étais simplement las. La neige crissait sous mes bottes, le vent giflait mon visage malgré ma tuque et mon énorme écharpe.
J'avais très froid, je me sentais isolée de tout et de tous, et puis j'ai vu d'autres traces de pas dans la neige. Vu la vitesse à laquelle il neigeait, la personne devait être dans les environs. Je me demandais qui d'autre pouvait sortir par un temps pareil... Je suivais donc les pas, par curiosité et car je ne savais plus où donc aller. Je suivais ces traces et je t'ai aperçu au loin. Tu étais accoudé à ce rebord en pierre qui surplombait la ville endormie, tu fumais évidemment. Mon coeur se mit à battre plus rapidement et mon corps se réchauffa subitement... tu avais donc bien reçu mon message, tu étais donc bien arrivé en ville.

dimanche 15 novembre 2015

Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal (RIDM)





Du 12 au 22 Novembre à Montréal il y a des projections de documentaire internationaux et je voulais parler des films que je suis allée voir et que je vais voir. J'ai acheté un carnet de 5 films donc je parlerais de 5 films (même si je veux en voir tellement mais l'argent, les cours, tout ça...).

mercredi 11 novembre 2015

L'important c'est d'être heureux

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Les études, l'avenir professionnel, devoir travailler, savoir ce qu'on veut faire "plus tard"... Tout ceci m'a beaucoup angoissé et continue encore un peu de me peser aujourd'hui. Si vous avez lu quelques un de mes billets personnels ou que vous me connaissez vous savez que je parle beaucoup beaucoup de mes études, c'est vraiment un sujet qui a une place importante dans ma vie.
Le problème c'est que ce n'est pas car j'en suis passionnée, je ne déteste pas non plus mais je ne suis pas épanouie dans ce que je fais. J'ai mis longtemps à le réaliser selon moi et à prendre conscience aussi que peut-être je n'étais pas faite pour ce genre d'études.
Tout a commencé en terminale quand j'ai voulu passer le concours de Sciences Po Paris.

jeudi 5 novembre 2015

Tout ou rien

Une des nombreuses fresques de Montréal, je l'ai prise tout à l'heure près de Saint-Denis/Maisonneuve
Bonjour,
Ça fait quelque temps que je n'ai pas écrit pour parler de moi (oui je sais ça vous manque tellement, mais vous pouvez écouter mes marché parlé que j'ai posté il y a quelques jours en cliquant ici) et donc ce soir j'ai l'énergie pour ça !
Et justement, parlons d'énergie ! Ce post risque d'être rempli de points d'exclamations désolé, mais c'est le thème du jour.

mardi 27 octobre 2015

La Nuit

Cette nouvelle a été totalement inspirée par cette vidéo superbe réalisée par Pierre Niney et du coup cette  nouvelle a un peu plus d'un an.

Elle était fatiguée, elle avait mal aux pieds, au dos, et elle apprécierait bien de rejoindre la quiétude de son appartement parisien tout de suite. Il était 22 heures, c’était l’été et le café Le Phénix était encore ouvert. Au travail elle était plutôt solitaire, elle n’aimait pas spécialement ses collègues, ils n’avaient pas la même passion, les mêmes intérêts qu’elle. Elle n’attirait donc généralement pas la sympathie auprès des autres employés, un peu hautaine et distante. Mais les clients l’appréciaient en général, elle savait toujours se montrer calme et souriante même lorsqu’ils étaient impolis, bruyants, indécents ou simplement impatients.

lundi 26 octobre 2015

Chère petite fille

Ce que j'écrirais à la petite fille que j'étais il y a 10 ans.

Moi et ma grande soeur (très petites)


Chère petite fille,

Si je ne me trompe pas tu es en 6ème. Tu es dans ce collège qui est un peu nul il faut se l'avouer mais tu vas bien t'y amuser. Pour cette année le seul conseil que je pourrais te donner c'est de ne pas prendre cette année au sérieux, comme le reste non plus en fait mais c'est une autre histoire. L'année prochaine un nouveau collège va ouvrir et tu vas faire partie de ceux qui vont y aller, mais tu sais ce n'est pas un mal, loin de là.
Mais petite fille, si tu pouvais me lire aujourd'hui, avant que tu ne rentres en 5ème je te dirais de faire attention à tes fréquentations. Tu es naïve et gentille et tu vas te laisser avoir par une certaine J. qui n'en vaudra pas la peine. Il y a beaucoup de personnes que tu vas rencontrer qui ne seront pas aussi bien qu'elles n'y paraissent.

samedi 12 septembre 2015

Le Quai des Brumes

J'écoutais cette playlist en boucle en écrivant ce texte, si cela vous dit vous pouvez l'écouter sinon ça n'enlève rien au texte.


J'aimerais juste m'asseoir dans l'herbe haute, ne plus voir le paysage et chercher ta main. J'aimerais pouvoir fermer les yeux, sentir le vent estival dans mes cheveux et le soleil essayer de percer derrière mes paupières et puis entendre ton souffle à mes côtés. J'aimerais juste qu'un jour je me réveille, que je sorte de ma tente à l'aube face à cette étendue naturelle et que je te vois revenir au loin de ta balade matinale.
J'aimerais croire en toi, j'aimerais croire que tu n'es pas partie définitivement mais je suis vraiment perdue maintenant, n'est-ce pas ? Alors je m'avance sur ce ponton et je regarde l'eau impassible de cet immense lac canadien. Je suis chanceuse peut-être d'avoir enfin été débarrassée de toi. Je suis peut-être chanceuse mais tu me manques terriblement et plus rien ne sera plus pareil. Tu sais ce que ça fait doit te perdre un membre, de perdre une partie de ton coeur comme ça sans prévenir alors que tu te reposais dessus ? Tu le sais toi ? Moi oui, oui je sais ce que ça fait. Et si tu veux savoir pourquoi, écoutes cette histoire. On arrivera peut-être ensemble à en retirer quelque chose de positif.

dimanche 23 août 2015

And again...

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Il est temps de mettre les pendules à l'heure. Je dois changer et véritablement cette fois. Le problème des autres tentatives était que je cherchais des solutions sans comprendre le problème. "Je dois plus sortir, je dois me motiver, trouver un but, je dois écrire ect ect"... Mais pourquoi faire ?
Au final je dois être honnête avec moi même, arrêtez de me fuir et affronter mes émotions car oui c'est ça le problème. A vouloir être forte c'est s'empêcher de souffrir mais quand le barrage tombe, c'est bien plus qu'une petite inondation qui se manifeste. Alors il faut que cela change. Écrire ? Peut-être mais quoi ? Parler ? Oui mais comment et à qui ? Les solutions sont plus réalistes et plus simple maintenant, je vais écrire à titre personnel beaucoup plus honnêtement, me nourrir de ce que je vis quitte à avoir mal. Et je me confierais, je m'ouvrirai vraiment. Il est temps d'arrêter de mentir, de vivre dans le déni, il est temps d'être honnête et c'est ce que je vais m'efforcer de faire. En espérant que cette énième analyse introspective soit utile.

mardi 18 août 2015

Hors du temps.


Elle s'assoit. Deux heures déjà qu'elle danse ? Ce que le temps passe vite lorsque l'on quitte le contact avec la réalité. Elle est épuisée, elle ne sent presque plus ses pieds, elle se sent vidée mais qu'est-ce qu'elle se sent bien. Son partenaire à trouvé une nouvelle demoiselle pour l'accompagner, il la regarde de loin avec beaucoup de tendresse continuant de tournoyer.
La musique classique remplit la salle de danse. C'est un lieu magnifique, haut plafond en coupole entouré de nombreux vitraux et un parquet martelé depuis des années par des pas de grands et petits danseurs qui lui ont donné cette patine unique. Un petit château inspiré par celui de Vaux-le-Vicomte abrite ce lieu particulier. Tout les week-end de l'année des dizaines de personnes se retrouvent ici pour valser sur les mélodies d'une autre époque. Ces personnes cherchent toutes la même chose : arrêter le temps.

mercredi 5 août 2015

La valse interminable

Cet été j'ai fait beaucoup de choses, je n'ai pas trouvé de travail donc j'ai passé du temps chez moi à profiter de ne rien faire, j'ai vu des amis, je suis sortie et j'ai un peu bougé à droite à gauche.
A force de ne rien faire, on tourne en rond, à force d'avoir le temps de tout faire on ne fait pas grand chose. J'ai quand même réussie à reprendre la lecture, j'ai vraiment profité de mes amis en me créant vraiment beaucoup de souvenirs avec eux, j'ai recommencé un peu l'écriture... Mais rien n'est vraiment aboutis et au fur et à mesure que le temps est passé, suite à des discussions avec ma famille et des amis j'ai réalisé qu'il y avait un problème.
Je suis dans un flou total concernant ma vie. Je n'ai pas de but, je n'ai pas d'objectif, je n'ai rien à me rattacher de concret, je n'ai pas de projet qui me motive, je n'ai simplement aucune idée de ce que je veux faire de ma vie.
Je ne pense pas qu'on est obligé d'avoir un but clair et précis à long terme pour être bien dans sa vie, mais l'opposé n'aide en aucune façon à l'être en tout cas. Je suis un peu perdue en fait, un peu paumée dans mes choix, je n'ai jamais su en faire la faute à mon signe astrologique j'aime bien penser (je suis balance donc par évidence... ). De peur de ne pas faire les bons choix je n'en prends pas, ou alors ceux que je fais me permettent d'éviter d'en prendre des vraiment sérieux. Je choisis une filière assez générale, je prévois de faire une année à l'étranger avant mon master tout simplement pour reculer le moment où je devrais faire un choix... Mais au final ça m'obsède. A ne jamais prendre de décisions je ressasse sans cesse toutes les possibilités à m'en donner le tournis. Je tourne tourne valse dans ma vie sans jamais m'arrêter jusqu'à ce qu'un jour je sois obligée de tomber sur un choix par défaut. Je ne suis pas tranquille à fuir mes responsabilités, on a besoin de quelque chose de concret même d'un peu large mais d'une idée de voix à suivre, d'une idée qui nous guide dans notre futur. Mais alors, à quel moment on la trouve cette idée ? Comment on fait quand on n'a rien d'assez fort, rien d'assez sérieux ou réalisable à nos yeux pour en trouver une ? On fait comment pour se sentir bien à notre place quand on ne fait que poser la pointe des pieds dans chaque nouvelle chose ? A quel moment on arrive à se lancer la tête la première dans un projet de vie, d'avenir ?
Je suis naïve je le sais, j'espère trouver un travail qui m'épanouisse, un travail qui me permette de bien gagner ma vie, un travail qui m'offre une vie personnelle riche... Est-ce que je suis si naïve d'espérer avoir une belle vie et un bon travail qui me rende heureuse ? Est-ce que c'est si anormal ? Je ne sais pas car je ne sais pas grand chose au final, je ne fais que rêver et espérer sans jamais passer du côté concret des choses.
Mon moteur c'est la peur de l'échec, donc la solution c'est de ne rien tenter de trop ambitieux pour être sur de réussir et de ne pas être déçue n'est-ce pas ? Je suis logique non ? Mais à ce train là on n'arrive pas à se sentir bien car on met la barre en dessous, bien en dessous, de nos désirs et même de nos capacités.
C'est le flou, je tâtonne, je me perds car je suis incapable de savoir ce que je veux et à trop y penser ça me fait mal. Je valse parmi cette multitude de chemins qui s'offre à moi à l'orée de ma vie, je jongle sans jamais m'arrêter et je ne sais même pas ce que j'attends. J'ai mon âge comme atout, je peux encore un peu me tromper, je peux encore un peu rester perdue dans ce monde bien trop vaste, non ?

Je ne suis qu'une enfant après tout, qui ne veut pas s'arrêter de valser avec ses rêves naïfs.


mercredi 17 juin 2015

Les jours nouveaux, les jours plus beaux

Source
C'est la joie un peu cette nouvelle vie que je ressens de plus en plus. Cette nouvelle vie, cette nouvelle moi qui sourit de nouveau comme avant à la vie, cette nouvelle moi qui devient sereine face à son avenir et qui espère à nouveau car après tout je me nourris d'espoirs.
Je me suis retrouvée dans la présence d'une amie venue me visiter à Montréal, c'était le retour de la France, de ma France, mon Toulouse, mes amours d'attaches qui venaient me visiter et ça m'a fait un bien fou. On se reconnecte à qui on était, à qui on est encore grâce à tout ça et grâce à ces personnes qui rendent votre vie plus vibrante et vivante. J'ai croqué Montréal, j'ai fatigué mes pieds à New York et j'ai découvert Ottawa. J'ai vécu un de mes plus beaux débuts d'été, la première partie à chiller à l'appartement sous le soleil entre mes séries et la reprise de la lecture, la deuxième avec ma chère amie à découvrir et redécouvrir Montréal, New York et Ottawa et bientôt j'entame une troisième partie, le retour furtif en France avant le départ en Angleterre.
Crisse que j'aime ma vie... Je ne sais pas si c'est prétentieux mais ça fait tellement de bien de pouvoir le dire que je m'en fiche des critiques, je parle de ce que je veux ici et j'aime ma vie.

mardi 19 mai 2015

Une vie simple.



Il suffit d'un rien pour être bien alors allons-y, cherchons ce petit rien. Je n'ai pas envie d'être avec quelqu'un en particulier, je n'ai pas besoin de compagnie. Ce n'est pas que je n'ai personne avec qui partager des moments, j'ai juste besoin d'une coupure. Je suis partie alors seule et sans ordinateur ou tablette, je suis partie avec des livres, de la musique, de quoi écrire et mon téléphone. J'ai vaguement prévenu les personnes importantes et j'ai pris la route pour cette location en bord de plage. Les Landes m'apaisent alors j'ai décidé d'y passer quelques semaines. Je ne travaille pas, je n'étudie pas, j'ai des économies et je n'ai encore aucun impératifs à tenir donc je suis libre. La maison est toute petite mais je suis seule donc je n'ai pas besoin de plus. J'ouvre les volets, il est bientôt midi et l'intérieur est trop frais pour moi. Je m'installe en disposant des livres près des fenêtres et je sors les chaises et la table de jardin. L'odeur des pins m'enivre alors je m'assieds face aux conifères. Je ferme les yeux. Tout est si calme, j'entends seulement quelques voitures passer au loin, le murmure des vagues derrière les dunes et puis le vent dans les arbres.

Source de la photo
Je souris. Je ne vais pas le Tweeter, je ne vais pas texter un ami pour lui dire, je ne vais pas prendre une photo pour Instagram, je ne vais pas faire une vidéo sur Snapchat. Je me moque de moi-même car même si je ne vais rien faire j'y pense encore comme quelque chose que j'aurais fait par habitude. Je n'ai pas internet donc j'ai réglé le problème en le coupant à la racine. Je souris aussi car je sens comme un début de tiraillement, celui qui va séparer mon besoin de connexion superflu et faire naitre une nouvelle connexion aux choses simples et concrètes.
Je prends le vélo qui est à disposition et je me rends au village, j'espère qu'à cette heure-ci le marché est encore présent. Je fais des courses simples et saines en essayant de garder une cohérence avec un nouveau rythme de vie extérieur plus sain. Je rentre tranquillement. 14 heures, je prépare une salade que je mange sur la terrasse. Un peu de musique, un peu de vin, un peu de vent et une certaine idée du bonheur. Je rentre faire une sieste pour me reposer de la route, du vélo et du soleil.
Il fait encore chaud à 16h et je pars pour la plage. Quelques minutes plus tard je foule le sable chaud et je me dirige avec joie face à l'océan et ses gentilles vagues. Le drapeau est vert et les familles commencent à rentrer. Ce n'est pas le jour des surfeurs mais plutôt des simples baigneurs.

mercredi 6 mai 2015

Et la vie reprit son cours.

L'hiver est enfin derrière nous. On n'imagine pas qu'il y a de ça à peine disons un mois on déprimait encore de ce froid qui nous collait aux baskets. Marre de chez marre, j'avoue que j'étais pas loin de péter une coche aux prochaines températures trop basses.
Et puis sans prévenir, le printemps (voir l'été maintenant) est arrivé sans aucune finesse mais personne ne le lui reprochera. Du soleil, du ciel bleu et encore tout de même du vent (beaucoup) mais qui fait du bien car il ne nous gifle plus et puis enfin les vacances. J'ai vraiment réalisé avec l'arrivé des beaux jours à quel point j'avais été en hibernation depuis le début du vrai hiver québécois (tu sais celui des -20° minimum, de la neige qui cache les trottoirs et du bonnet qui deviens ta deuxième chevelure).
Sur le moment on ne se rend jamais compte exactement de ce qui se passe, si l'on va mal pour une raison précise ou non, si c'est juste périodique ou bien si c'est plus sérieux. On ne peut pas facilement identifier le mal qui nous ronge. Ce n'est qu'avec le recul et la claque positive que je me suis prise avec le printemps que je me rends compte que c'était le jour et la nuit entre mon moi en hiver et celui d'aujourd'hui.

Source
Le problème quand on broie du noir sans en connaitre la vraie raison c'est que tout est sujet à expliquer cet état. J'ai blâmé le manque de ma famille et de mes amis en France, le fait de ne pas savoir quoi faire de ma vie et ma difficulté à étudier, l'impression de ne pas avoir d'amis du tout à Montréal et d'être seule, Montréal qui me paraissait fade et au final certainement pas adaptée pour moi mais aussi je m'en prenais de façon récurrente à l'hiver (c'était quand même évident qu'il jouait un bon rôle). Je me disais bien que la météo avait une importance dans mon état léthargique mais à ce point je n'y croyais pas et du coup je me rajoutais des poids pour me sentir encore plus mal et me lamenter. Je vivais donc parfois des périodes assez géniales où résonnait en boucle dans ma tête des "Je suis nulle de toute façon, je suis incapable de quoi que ce soit, et puis je suis seule, quelle idée d'être partie si loin pour rien faire de ma vie, quelle perte de temps, qu'est-ce que je suis stupide et inutile, dire que je dépense l'argent de mes parents pour cette vie, je suis pathétique".
Mais tout ça, c'était avant (j'ai toujours des lunettes de ce côté-là rien n'a changé). Je me sens revivre, je veux sortir quand il fait beau quoi qu'il arrive que ce soit sur la terrasse ou en ville pour se promener ou aller au parc. Je passe avec plaisir beaucoup plus de temps des amis en organisant diverses sorties. Je réalise à quel point j'ai certainement gâché au moins 4 mois à vivre un blues hivernal. Je ne sais pas ce que j'aurais pu faire pour m'en sortir mais en réalisant à quel point je suis bien dans ma peau à présent suite à l'arrivée de la chaleur je sais que j'ai besoin de ça pour être heureuse. Je cherche à partir avec mes études pendant l'hiver prochain mais si mes projets échouent je pense absolument trouver une job pour m'obliger à sortir de chez moi et me forcer à affronter et apprivoiser l'hiver.

Source
Ma petite expérience de cet hiver m'a permise de m'ouvrir les yeux sur beaucoup de choses. Je me suis remise en question et pardonnée beaucoup de choses. Je pense que lorsque l'on commence à trop s'en vouloir à propos de trop de choses sans vraiment de liens entre elles c'est qu'il y a un problème plus global et assez important sous-jacent. La vie me parait aujourd'hui tellement plus légère et facile à vivre c'est incroyable. J'ai l'impression que pendant plusieurs mois je vivais dans un gouffre six pieds sous terre en combattant des petits démons et que je viens enfin de trouver la sortie du tunnel et que je peux ressortir respirer au grand air.
Je suis bien, je suis épanouie, heureuse d'être à Montréal, d'être entourée et passer plus de temps avec mes amies. Je suis plus sereine sur mon avenir même s'il semble toujours aussi flou et bancal. Je ne m'encombre plus de planifications stressantes que je ne tiens jamais et qui me font culpabiliser bêtement. Je ne deviens plus dépendante des réseaux sociaux comme un refuge dans mon mal-être. Je veux rencontrer de nouvelles personnes IRL (in real life) et je n'ai plus peur de faire le premier pas ou de créer des nouveaux liens.

Si j'étais seule pendant cet hiver et que cette solitude me pesait c'est aussi car je me sentais trop mal pour être capable d'aller vers les autres. Lorsque l'on se sent triste et déprimé même si tout le monde nous dit de sortir et de voir du monde c'est souvent la chose la plus difficile et détestable à faire. C'est vrai que ça semble idiot mais honnêtement si on ne va pas bien on ne va pas être capable de rencontrer des personnes car notre mal-être intérieur se reflétera à l'extérieur d'une façon ou d'une autre. Nous ne serons pas ouvert à la discussion, pas enclin à sortir pour une quelconque activité même pour seulement une bière. On est sombre, fade, las.

Vous avez déjà du tous rencontrer une fois une personne souriante, avenante, joyeuse, assez bavarde et elle vous a tout de suite semblé très sympathique. Ces personnes là sont bien dans leur peau c'est aussi simple que cela et donc on le ressent sans avoir besoin de leur demander. (Je généralise pour faciliter le message, mais je sais très bien que des personnes qui ne sont pas sincèrement bien savent très bien porter un faux sourire en public.) Quand on est bien dans notre peau on porte une certaine aura de bonheur et c'est la même chose quand on est mal, on porte aussi cette aura qui nous assombrit et nous éloigne.
Je sais maintenant que la solitude c'est souvent un cercle vicieux qui vous pousse à vous sentir de plus en plus mal du fait d'être seul mais aussi de plus en plus incapable d'entretenir des relations sociales pour s'en sortir. Des amies se sont inquiétées à mon sujet, je ne me rendais pas compte que je pouvais paraître si triste mais elles l'ont senti et elles ont cherché à savoir ce qui n'allait pas. Je vous raconte cet épisode un peu intime pour vous prouver à quel point ce qu'il se passe en nous est perceptible de l'extérieur, ce qui crée dans ce cas une porte fermée à toutes ouvertures sociales. L'entourage perçoit notre irritabilité et notre renfermement sur nous-même, ils voient cette carapace que nous avons créée et ne savent pas comment la percer.
A présent il est vrai même si je suis bien et que j'ai pu évaluer le pourquoi du comment de ma triste période d'hiver je crains le prochain. Mais autant cette période a été difficile à vivre pour moi autant elle m'a fait grandir. Je suis devenue plus sensible que je ne l'étais déjà aux situations de solitude des autres.
Je suis sur que ce n'est pas une condition obligatoire mais je pense que les personnes qui ont vécues des choses difficiles sont beaucoup plus aptes à comprendre les malheurs des autres. Je ne vais pas non plus glorifier mes périodes difficiles que j'ai vécues dans ma vie mais il est vrai qu'elles m'ont fait développer une nouvelle compréhension et une plus grande sensibilité aux problèmes des autres.
Source
Je veux absolument faire comprendre à ceux qui me liront que rien n'est définitif et surtout le malheur. C'est trop facile de dire que ça ne dépend que de vous car en réalité c'est souvent plus complexe qu'un simple problème de volonté. Il faut simplement savoir reconnaitre quand on ne va pas bien et au lieu de s'imaginer que tout est du à mille et une raisons et que nous sommes des personnes horribles il faut se calmer, comparer ce maintenant qui ne va pas avec les avants où ça allait et repérer le plus gros facteur qui a changé entre temps. Et puis, il faut trouver une façon d'avoir de l'aide. Parler vient souvent comme le premier conseil que l'on donne mais encore une fois c'est trop facile de dire ça. Pour s'en sortir pour certaines personnes en effet parler sera la clef, mais pour d'autres ça sera d'écrire dans un journal par exemple ou écrire tout et n'importe quoi sur des réseaux sociaux (oui ça c'est moi), ou alors ça sera d'aller voir une personne extérieur pour nous conseiller de façon neutre (un professionnel par exemple), faire du sport pour se dépenser, sortir beaucoup pour ne jamais se retrouver seul dans sa noirceur ou bien encore certains ne sauront pas quoi faire d'autre que d'attendre en continuant leur train-train quotidien sans rien n'y changer. Il existe je pense autant de solutions et de comportements différents face à des périodes de blues/déprime/dépression que de personnes. On devrait arrêter de donner des conseils lambda sans avoir pris avant le temps de comprendre ce qui n'allait pas et sans vraiment essayer de comprendre la personne, on risque sinon de la braquer ou de la blesser. 
On doit absolument arrêter de juger les gens, de croire que l'on peut mieux les aider car nous on va bien donc on sait comment bien aller, on doit arrêter de penser que les autres ne font aucuns efforts pour aller mieux et se confortent dans leur malheur car ils se comportent d'une façon passive. Nous ne sommes personnes pour juger de comment se sent cette personne et de ce dont elle a besoin. Récemment j'ai été très durement jugée par une personne qui me méprisait clairement à cause de mon temps passé sur les réseaux sociaux (malgré le fait que ce soit une personne normalement très proche de moi cela dit). Elle me disait que je me créais un faux bonheur virtuel à cause de tout mon temps passé sur internet à raconter ma vie et que je faisais partie de cette génération stupide qui ne sait pas vivre sans réseaux sociaux virtuels. Je me suis braquée et énervée, non pas car il avait touché juste et que j'étais vexée, mais car il me jugeait selon sa propre notion du bonheur sans prendre une seule seconde en considération le fait que ma vie reprenait justement en ce moment ses couleurs et que mes réseaux sociaux n'entravaient nullement mon bonheur. Pour lui c'était tout simplement impossible que je sois heureuse dans ma vie en continuant à autant tweeter (mes 30k tweets sont pour lui une preuve de mon faux bonheur auquel je crois, les chiffres sont évidemment plus parlant que moi-même c'est évident). A aucun moment il a prit le temps de m'écouter et de me comprendre, se croyant supérieur et ayant lui une vie menée de la façon la plus épanouie possible. Il s'est permit de me faire une morale aveugle et têtu en se pensant détenir la Vérité sur la façon d'être heureux. C'est exactement le genre de comportement stupide qui aurait pu me rendre très très mal si je n'étais pas sortie de ma période sombre. C'est exactement le genre de comportement à éviter si on parle à une personne qui va mal.

Effy Stonem dans Skins UK (oui c'est un peu ridicule ce genre de photo-citation-Tumblr but sorry not sorry)
J'aimerais vraiment que l'on comprenne que l'on n'est personne pour juger les autres et que parfois nous ne pouvons rien faire pour les autres car nous ne sommes pas capable de donner les bons conseils avisés.

La vie est belle, riche, et je suis fière de qui je suis, je suis fière de ma vie et de la façon dont je la mène malgré mes erreurs de parcours, n'en déplaise à certains.
Soyez vous-même, trouvez votre façon de vivre votre vie pleinement, trouvez votre fil rouge du bonheur qui pour moi est le soleil et la chaleur par exemple! Pardonnez-vous et acceptez de parfois être mal. Mais surtout, ne perdez jamais espoir quoi qu'il arrive, on s'en sort toujours si on garde un petit coin de ciel bleu dans notre orage. Ecoutez et essayez de comprendre les personnes que vous voulez aider, ce n'est que de cette façon que vous pourriez leurs être utiles. Arrêtez de juger les autres et surtout battez-vous les couilles/ovaires de ce que pensent les autres de vous et de votre vie si vous vous plaisez comme vous êtes ! Je vous souhaite d'être heureux ou de trouver votre bonheur, il arrivera si vous l'attendez. 



vendredi 20 février 2015

J'écris pour vous !

Bonjour, bonsoir à tous !

J'aimerais vous parlez un peu de mon blog en quelques lignes, vous y êtes donc autant vous aider à l'apprécier ! :)
Donc tout d'abord petit rappel, je m'appelle Caroline, je vis donc à Montréal pour mes études en Sciences Politiques pour le moment, je suis française d'origine, et j'ai actuellement en février 2015, 19 ans, la vingtaine en fin d'année ... !

Ensuite, mon blog : 

J'écris sur ce blog depuis au final de nombreuses années, mais cela n'a jamais été très important pour moi, je sais que je suis assez peu lue, et je postais au début seulement quelques textes de fictions sans grande prétention. Je n'ai jamais tenu donc très à jour ce blog, mais depuis presque 2 ans, cela a changé.
Je parle de ma vie parfois, je continue d'écrire des petites fictions, et je commence des articles sur des sujets d'actualité ou des sujets plus spécifiques comme des coups de coeurs culturels.
Mais ce qui me tiens quand même le plus à coeur, c'est l'écriture de fictions. J'écris en réalité depuis très longtemps, je ne sais pas très bien quand j'ai commencé à m'y mettre, au collège peut-être, j'écrivais sur des carnets, des feuilles volantes, puis j'ai commencé petit à petit à les noter sur l'ordinateur. J'aimais mettre mes émotions en mots, sous la forme de petits textes. J'écris en fait depuis toujours grâce à des émotions, c'est mon moteur et le point principal que je cherche à faire ressortir dans mes textes.
J'écris aussi pour la beauté du verbe, pour les jeux que l'on peut faire avec les mots, pour les exercices de styles, et c'est pour cela que pendant une période j'envoyais des textos à mes amis en jouant sur le principe de l'écriture automatique ! Ces petits textes au final je les trouvais presque poétique, et j'en ai posté quelques uns ici que vous pouvez trouver iciou bien ici. 

Au final, je fais cette petite présentation pour vous dire que si j'écris c'est pour partager aussi avec vous, et car cela me fait plaisir d'être lue, ce qui semble évident, mais je le dis car rien ne vaut l'explicite ! Et pour vous aider à suivre mes textes que j'aimerais partager avec vous voici un petit manuel de navigation sur mon blog.

J'ai classé mes textes en 4 catégories : 

  • Les articles divers et variés, où je raconte des passages de ma vie, où je parle de sujets d'actualité, de coup de coeur par exemple de livres ou de séries, où je donne mon avis sur un thème de société comme les réseaux sociaux, le harcèlement scolaire... 
  • Les fictions en tout genre, par exemple j'ai 3 débuts de nouvelles que j'ai postés ici, il y a des textes de fictions très courts, d'autres un peu plus long, mais c'est dans cette catégorie que je poste tout mes textes littéraires donc !
  • Les instants de vie, c'est à dire donc évidemment, tout les posts qui concernent ma vie, qui sont vraiment personnels, je parle de moi, de projets, je fais des bilans...
  • Et les textes courts, ce sont donc tout les textes qui sont rapides à lire, et qui se retrouvent aussi dans d'autres catégories, ou qui sont inclassables et courts.
Parfois donc un texte pourra être autant dans Fictions que dans Textes courts, si c'est une fiction très courte ! C'est aussi simple que cela !

Mais si les billets ne sont pas réguliers, comment savoir quand il y en a un nouveau ?

Très très bonne question, et c'est pour cela que j'ai intégré un outil très utile que vous pouvez voir sous les Libellés. Il s'intitule de façon très sobre comme suit : Abonnez-vous pour être tenu au courant de mes prochains billets !"
Il vous suffit d'y entrer votre adresse mail, entrer le code captcha demandé dans la fenêtre pop-up, soumettre, et c'est fait, plus besoin de s'inquiétez vous serez tenu au courant du prochain billet que je posterais !
Voici la fenêtre qui apparaitra et où vous devez juste recopier les lettres dans l'encart vide dessous, et valider sur "Complete Subscription Request"


J'espère maintenant que vous apprécierez ce que je fais et que vous pourrez agréablement naviguer sur mon blog tout en me connaissant mieux !

mardi 17 février 2015

A la fenêtre


Elle en avait rêvé depuis des années de cet appartement. Un petit endroit juste pour elle, qu'elle aménagerait avec pleins de livres, des sièges confortables, des couvertures douillettes, des photos par centaine, de jolies décorations... Elle en avait rêvé de ce grand lit de princesse, de cette petite cheminée et surtout, de ce petit balcon. Et elle l'avait enfin trouvé, c'était enfin chez elle, et aujourd'hui plus qu'un autre jour, elle trouvait dans cet appartement la quiétude dont elle avait tant besoin.
C'était le printemps, il pleuvait averse sur la ville. Elle s'était installée sur son bord de fenêtre qu'elle aimait tant. Elle avait placé une petite banquette confortable contre le mur juste sous la fenêtre, celle qui donnait sur un tout petit balcon. La jeune fille s'était assise, un thé à la main réchauffant son visage pâle. Lili n'était pas heureuse, elle le savait, même dans son appartement chéri, elle ne l'était pas. De toute façon pensait-elle, il ne suffit pas d'un bel endroit pour être heureuse. Seulement, elle ne pouvait pas dire qu'elle était malheureuse non plus, ce n'était pas vraiment ça, elle n'était pas triste, pas tout le temps. Elle vivotait simplement entre bonheur et tristesse, dans son bel appartement.
C'était l'après-midi et elle n'avait rien à faire, surtout, elle n'avait rien envie de faire. Alors, elle s'était préparé un thé au citron, et elle s'était installée sur son sofa pour observer par la fenêtre la ville se recouvrir d'un voile humide et tremblotant. Elle aimait ça, la pluie, surtout au printemps. Elle détestait l'hiver et son froid qui lui gelait le coeur, et elle avait un peu peur de l'été et de ses orages qui la faisaient trembler de peur. Alors la pluie printanière était la plus agréable, douce et calme apportant un manteau de silence sur sa petite ville. Ce n'est pas qu'elle n'aimait pas le bruit, mais elle n'aimait pas lorsqu'il y avait trop de monde et trop d'agitation. Ce qu'elle préférait c'était être seule, face à sa fenêtre, en sécurité, avec ses pensées. C'était une jeune fille calme, elle avait appris à ne pas parler pour ne rien dire, elle avait appris à utiliser ses mots précautionneusement, mais si elle se retrouvait entourée d'amis ou de connaissances, elle s'adaptait au groupe et ne restait pas silencieuse pour autant. Elle était comme ça, elle s'adaptait aux personnes, elle souriait en public car c'est bien vu d'être gaie, elle disait bonjour facilement car c'est poli de se saluer même sans se connaitre vraiment, elle sortait parfois aussi car il faut entretenir les relations amicales de cette façon, oui, elle faisait tout bien Lili. Cela ne la dérangeait pas vraiment, elle éprouvait parfois un sentiment de joie, proche du bonheur même à certains moments. Mais étrangement, elle se sentait toujours seule. C'était étrange car elle avait des amis, des amis proches, et de très bonnes relations familiales, mais il lui semblait toujours qu'elle était seule. En réalité elle s'y était habituée, et elle avait appris à apprécier, c'est pourquoi ces journées à ne rien faire, à rester seule à la fenêtre de son appartement, elle les choyait. Il était tout doux pour elle de pouvoir être seule, ne pas devoir tricher, se forcer, ou faire des efforts pour les autres, c'était agréable pour elle de pouvoir passer des journées enfermée, avec sa musique, ses livres, ses films, ses thés et sa banquette près de la fenêtre. Lili n'était pas heureuse non, c'est vrai, mais Lili aimait sa vie, elle aimait très fort des personnes, et elle s'aimait aussi de temps à autres.
Et puis surtout, elle aimait la pluie, vraiment beaucoup. La pluie chantait une mélodie mélancolique, elle berçait les pensées de la jeune fille, elle exprimait tout ce dont elle n'était pas capable d'extérioriser. Souvent, elle voulait pleurer, elle en avait besoin. Il y a des jours où elle se levait une boule dans la gorge, les yeux humides, la faim qui l'avait quittée, le sourire impossible à afficher. La fatigue devenait lourde, car elle venait de l'intérieur, c'était son coeur qui aujourd'hui n'arrivait pas à faire semblant de bien aller. Alors, elle espérait pleurer, pour tout laver, pour se purger de ces sombres bras collants qui créaient une mer noire dans son âme. Elle se battait souvent, elle ne se laissait pas sombrer, mais il arrivait que la pauvre enfant passe sa journée sur son sofa, la gorge nouée, à attendre que la pluie tombe, pour que le ciel pleure pour elle et l'aide à respirer. C'est pour cela qu'elle aimait tant la pluie, car Lili ne pleurait plus, ne pleurait plus depuis longtemps, mais la pluie, elle, continuait de tomber.
Son thé refroidissait, elle pourrait bientôt le boire, elle leva les yeux aux ciel et elle sourit, elle savait qu'un jour, comme ce ciel oppressé de lourds nuages, elle pourrait ouvrir les vannes, et enfin déverser par torrent toute cette tristesse qui la tourmente depuis trop longtemps. En attendant, elle continuerait sa douce vie, agrémentée de hauts et de bas, de petites joies et de grandes peines, et de soleil et de pluie.

mardi 10 février 2015

Harcèlement scolaire, éducation française, jugements de valeurs...

J'ai réagi sur Twitter au reportage que France 2 a passé ce soir Mardi 10 février. L'émission Infrarouge propose des documentaires qui "s'’intéressent à l'’évolution et aux mutations de notre société et cherche à donner des clés de compréhension sur ce qui pose encore problème dans la vie des français."
Le documentaire de ce soir était sur le harcèlement scolaire, j'ai lu beaucoup de tweets à ce sujet et cela m'a inspiré une série de réactions que j'ai regroupé dans une Storify.
J'ai fait des captures pour les regrouper pour que la lecture soit possible directement ici, je m'excuse d'avance de la longueur que ça prend, je ne vais donc pas tout poster ici, juste les premiers tweets et si cela vous intéresse, vous pourrez lire la suite en cliquant sur la dernière capture d'écran :)

J'écrirais plus tard un article sur ma vision de l'éducation, mes idées sur le sujet, mes utopies pour changer certaines choses et pourquoi les changer, mais je compte prendre le temps de l'écrire, donc en attendant je vous propose de lire mes tweets : 
(C'est écrit rapidement, je ne me relis pas toujours quand je tweet vite, j'ai laissé passer quelques fautes c'est certain, excusez-moi)



⬆︎⬆︎Pour lire la suite cliquez sur la dernière image ! ⬆︎⬆︎

Merci d'avoir lu jusqu'au bout.

samedi 31 janvier 2015

Photos - Côte Ouest de la Californie

Je suis partie en vacances avec mes parents et ma soeur pendant les vacances de Noël sur la Côte Ouest de la Californie.
J'ai fait une très très sélective sélection de photos pour vous faire partager ce voyage.
Un jour je prévois de faire un montage de toutes mes vidéos pour un petit film du voyage !

Vous pouvez donc voir ces photos sur mon Flickr en cliquant ici-même !